Pour décarboner le secteur du transport il est indispensable de se tourner vers l’électrique. Cependant, véhicules doivent être durables et facilement réparables, sinon on pourrait voir une émergence de « voitures jetables ». Pour éviter cela les véhicules doivent être mieux garanties, surtout les batteries.

En 2019, les transports représentaient 31% des émissions de gaz à effet de serre, une augmentation de 9% depuis 1990 selon notre-environnement. Pour atteindre la neutralité en 2050, tel que prévu par le projet de loi énergie climat ce secteur doit tout mettre en œuvre pour réduire son empreinte environnementale et limiter ses émissions. Pour aller dans ce sens le gouvernement a mis en place plusieurs aides pour remplacer les modèles très polluants en rendant les prix attractifs, tel que le bonus écologique, la prime à la conversion ou encore le microcrédit véhicules propres.
Le problèmes c’est que ces aides ont crées une forte demande, et que cette demande engendre une obsolescence plus rapide des véhicules actuels. C’est le constat de l’association Halte à l’obsolescence programmée (Hop) alerte dans ce rapport. L’association ne s’attaque pas directement aux primes est passer à l’électrique est forcement nécessaire, mais si la durée de vie des véhicules est limité, ces effort pourraient être contre productifs pour la transition énergétique.
En effet, un véhicule électrique émet forcément moins de CO2 qu’un thermique lorsqu’on l’utilise, mais beaucoup plus lors de sa fabrication. En cause : la batterie. Pour la fabriquer on a besoin de cuivre, de manganèse, de lithium, de cobalt, de nickel et de graphite, des minerais dont l’extraction pollue énormément. En plus de ça il n’y a peu voire pas de marché de la seconde main car les voitures électriques se réparent très mal :« les batteries ne sont généralement ni réparables ni remplaçables. » précise l’association.
En effet, un véhicule électrique émet forcément moins de CO2 qu’un thermique lorsqu’on l’utilise, mais beaucoup plus lors de sa fabrication. En cause : la batterie. Pour la fabriquer on a besoin de cuivre, de manganèse, de lithium, de cobalt, de nickel et de graphite, des minerais dont l’extraction pollue énormément. En plus de ça il n’y a peu voire pas de marché de la seconde main car les voitures électriques se réparent très mal :« les batteries ne sont généralement ni réparables ni remplaçables. » précise l’association.
Hop demande à introduire des normes et des garanties de réparabilité pour allonger la durée du vie des véhicules. Et pour plus de transparence envers le consommateur, un indice de réparabilité pourrait informer sur le couts d’entretien sur le long terme,
L’obsolescence accélérée, qu’elle touche les véhicules thermiques ou électriques, représente un défi majeur pour un secteur en pleine transformation. Pour assurer un avenir durable, il est crucial de repenser la durabilité et la réparabilité des VE afin de ne pas échanger un problème environnemental contre un autre.